REHAB #2 : Exposition éphémère de street-art

Depuis le 16 Juin 2017 et jusqu'au 16 Juillet 2017, le bâtiment des arts et métiers de la Cité Universitaire est le nouveau lieu éphémère du street art.

Comme pour la tour 13, ou la réserve Malakoff ou le LAB 14, le bâtiment, voué à des travaux de rénovation,  a accueilli pendant 3 semaines, une centaine d'artistes urbains, venus de tous horizons et utilisant des techniques, styles et outils variés (dessin, pochoir, collage, peinture à la bombe…) pour redécorer l'intérieur du bâtiment. Ils ont eu carte blanche pour transformer l'intégralité de l'intérieur du bâtiment et nous faire découvrir leurs arts. Ici, la difficulté était de s'adapter aux contraintes d’un lieu toujours habité par les étudiants. Comment utiliser l’espace de façon optimale en préservant la circulation des personnes, sans gêner leurs passages et leurs intimités. Les street artistes ont relevé le défi avec brio et ont su utiliser l'espace à leurs dispositions jusqu'aux moindres coins, recoins, escaliers, portes... On ne peut que saluer l'initiative dont le résultat est tout simplement bluffant car chaque étage a sa propre thématique, travaillée en équipe et en cohérence, malgré les styles différents de chaque artiste. 

Dès l'entrée dans le hall d'accueil, un immense orang-outan (ouvre de Jo et Kalouf) surveillant les boites aux lettres des résidents, accueille les visiteurs, puis un peu plus loin, un bateau abandonné nous invite à entreprendre un voyage dans ce monde imaginaire

Bienvenue dans le fabuleux monde du street art

Jo et Kalouf

Jo et Kalouf

Ernesto Novo et ses bustes de femmes africaines

Ernesto Novo et ses bustes de femmes africaines

Morne et Agrume

Morne et Agrume

PEC, artiste connu des Lyonnais sous le pseudo de Knar


Au 1er étage nous pénétrons dans la bouche d'une baleine et nous nous enfonçons dans la mer, entouré de poissons et de détritus, triste reflet de la réalité environnementale.

Share et sa baleine

Share et sa baleine

Dem Dillon et ses moulages de corps

Dem Dillon et ses moulages de corps

Pour faire écho au monde marin, dans le couloir voisin, un collectif, réunissant entre autre Seyar, Charlotte Charivari...  nous emmène dans un monde portuaire et industriel en pleine activité appelé à devenir un jour, abandonné.

Kaldéa 

Kaldéa

 

Spizz et ses pochoirs

Spizz et ses pochoirs

Morne et des miroirs pour selfi 

Morne et des miroirs pour selfi

 



Se perdre dans les couloirs, choisir tel escalier plutôt que l'autre situé à l'opposé ou encore opter pour l’ascenseur complètement revisité, cette visite est pleine de surprises et de découvertes.

L'usure urbaine interprétée par JM Robert et Joaquim Romain; ils redonnent vie aux déchets et gravats qu'ils récupèrent, par leurs talents respectifs, ils les embellissent et les mettent en valeur dans leurs créations car la beauté est tout autour de nous, il faut juste savoir regarder pour la voir.

 

 

 

 

 

 


A chaque étage, les œuvres se suivent et ne se ressemblent pas. Du sol au plafond, l'art est partout et nos repères disparaissent: une chaise posée sur le plafond, un sol craquelé complétement revisité, une porte condamnée par des morceaux de porte ou de fenêtres... C'est un voyage à la façon d'Alice au pays des merveilles.

 

 

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islande 2017

Notre arrivée se fait sous un beau ciel bleu avec une fine couche de neige fraichement tombée du matin même et recouvrant les rues de la ville.  Par contre, le lac n'est pas glacé du fait des abondantes chutes de pluie et des températures anormalement élevées que l'Islande connait depuis le début de l'hiver.

 

Une découverte de la ville avec ses maisons colorées, ses bars animés et son célèbre HARPA, salle de concert et palais des congrès, construit en 2011 avec la collaboration de l'artiste danois Olafur Eliasson.

Le bâtiment est constitué de panneaux de verre aux formes et aux couleurs différentes et se prêtent parfaitement au jeu photographique.


Islande est une île aux conditions climatiques imprévisibles, alors que notre arrivée s'est faite sous un temps clément, la météo annonce pour le lendemain, une violente tempête avec des vents de 200Km/h et malgré notre départ très matinal de Reykjavík, nous nous retrouvons bloqués sur la route n°1, nous obligeant à passer la journée dans une station service jusqu'à la réouverture des routes, prévues en fin de journée.

Nous faisons une halte à la célèbre cascade de SELJALANDSFOSS, une chute d'eau, haute de 65 mètres, tombant d'un surplomb naturel et permettant ainsi de passer derrière le rideau d'eau, douche garantie mais on ne sait pas ce qui mouille le plus: est-ce la cascade ou la pluie qui n'arrête pas de tomber (mais positivons, il parait que c'est bon pour le teint et qu'en Islande, sur une journée, on peut avoir les 4 saisons) Décidément, nous ne verrons jamais cette cascade sous le soleil, car lors de notre voyage précédent en Juillet 2013, il pleuvait déjà, mais il faisait beaucoup moins froid cependant ! http://ghislaine-photos.com/blog/2013/07/15/2014-02-j3-le-15-juillet-hella-vik


La journée passée dans la station service sera l'occasion de faire connaissance avec les personnes du groupe, de tester les spécialités locales, de faire le pitre pour certain, de tenter de faire quelques photos, et aussi d'aller barboter dans une piscine à 30°C alors que dehors c'est le déluge,

18H: le vent est tombé et la route est ré-ouverte, nous pouvons partir en direction du Sud de l'île jusqu'à VIK ou nous allons passer 2 jours à explorer les environs.


VIK est une localité située sur la côte sud de l'Islande, elle est peuplée essentiellement de moutons, vaches, chevaux et ne comptent que 300 habitants. Ce village est un centre de service et de commerces pour les habitants des environs, étant donné qu'il s'agit de la seule commune dans un rayon de 70 km.  Mais sous l'influence touristique, cette ville a énormément changé: depuis notre dernier passage en 2013, des hôtels ont été construits (l'école ou nous avions dormi est devenue un hôtel luxueux), la petite station service est devenue un immense centre commercial où les touristes affluent pour acheter des souvenirs et les fermes se transforment en maisons d'hôte. L'Islande est malheureusement en train de perdre son authenticité.

VIK est considéré comme le village le plus exposé au risque volcanique à cause du terrible volcan sous-glaciaire KATLA, caché sous l'imposante silhouette du glacier MYRDALSJÖKULL. Celui fait l'objet d'un suivi continu car certaines éruptions passées ont déjà fait beaucoup de dégâts dans la région.

VIK est aussi l'endroit le plus pluvieux d'Islande.

 

 

A l'Est, dominée par l'imposante falaise du REYNISFJALL, la plage de VIK est classée parmi les 10 plus belles du monde. Elle doit sa réputation à son sable noir ébène et à la présence d'aiguilles rocheuses, appelées REYNISDRANGAR (rochers des Trolls) ,qui se trouvent dans le prolongement du mont REYNISFJALL. Selon la légende, deux Trolls auraient été surpris par les premiers rayons de soleil et transformés en pierre alors qu'ils tentaient de ramener un bateau trois-mats sur le rivage. En réalité, il s'agit d'aiguilles de laves érodées par la mer et le vent qui sont très violents à cet endroit. Elles sont le refuge de nombreux oiseaux.

Des rafales de vent, accompagnées d'une fine chute de grésil qui vient nous cingler le visage, rendent cette plage peu accueillante mais envoutante par sa monochromie.  L’océan est déchaîné, les vagues s’écrasent contre les rochers en envoyant des gerbes d’eau dans les airs et les oiseaux luttent contre le vent. Le contraste de l’écume blanche sur le sable noir où scintillent une multitude de galets noirs est saisissant: ce sont des conditions idéales pour la photo, malgré la difficulté liée au froid et au vent.

Il suffit d'une timide éclaircie pour qu'aussitôt la plage s'illumine et revête des couleurs plus chaleureuses. En Islande, il faut savoir patienter....


A l'Ouest, de l'autre coté de la falaise du REYNISFJALL, s'étend la majestueuse péninsule de DYRHOLAEY.  Les falaises du REYNISFJALL abritent de ce côté une magnifique grotte sous-marine, présentant d’impressionnants orgues de basalte : HALSANEFSHELLIR. Nous ne pourrons pas y aller car l'accès y est dorénavant interdit à cause des accidents de noyades survenus en raison des forts courants, des ressacs et de la température de l’eau d’un froid extrême.

Avec les rafales de vent, les grains de sables vous cinglent le visage et il faut constamment surveiller les imposantes vagues qui s'échouent sur la plage, au risque de nous emporter. Les éléments se déchaînent autour de nous et rendent le paysage encore plus dramatique et chaotique.

En à peine un siècle, 110 bateaux se sont échoués dans les parages.


Prenons de la hauteur et montons en haut de la colline de DYRHOLAEY , surplombée d’un phare, construit en 1910.

Ce phare n'ayant pas résisté aux intempéries et aux conditions climatiques rigoureuses, a été remplacé en 1927 par un édifice en pierre, d’une hauteur de 13 mètres. Il est toujours en activité, avec un flash lumineux émis toutes les 10 secondes et Il est entièrement automatisé, ce qui a permis de libérer les pièces et de le transformer en hôtel avec une unique chambre. Vue garantie pour les occupants chanceux d'occuper cette unique chambre.

La vue !! Depuis DYRHOLAEY on domine les plages de sable noir et sous nos yeux s'offre un panorama exceptionnel sur les falaises, un spectacle encore plus impressionnant avec les rafales de vent qui nous empêchent presque de tenir debout.


Départ tôt le matin vers l'étape phare de notre périple JOKULSARLON, situé entre le parc de SKAFTAFELL et HOFN dans le Sud Est de l'île et offrant un spectacle fascinant. Nous verrons ce site sous le soleil, sous un ciel plombé et menaçant, sous un froid glacial mais à chaque fois ça restera un spectacle unique.

De nombreux icebergs, d’un bleu lumineux, dérivent à travers la lagune de JOKULSARLON près de la route N°1. Il s’agit d’un lac profond de 200m formé par l’arrivée d’une des langues glaciaires du VATNAJOKULL. Ce lac est apparu suite à la fonte du glacier dans les années 1930 et il ne cesse de s'agrandir. Le contact de l'eau de mer salée avec l'eau douce des glaciers modifie la température de l'eau et accroit la fonte. D'après les scientifiques, le lac gagnerait 100 mètres sur le glacier chaque année.

Les blocs de glace se détachant du glacier dérivent sur le lac et s’accumulent dans le lagon. Il y en a de toutes les formes, de toutes les couleurs allant du bleu turquoise, au bleu azur, au blanc immaculé ou au gris foncé à cause des déchets de débris de moraines et des cendres volcaniques qu'ils contiennent.

Après plusieurs années de fonte, ces icebergs réussissent à passer l’étroit chenal qui relie le lagon à la mer et ils finissent leurs vies sur la plage de sable noir sous forme de petits glaçons très découpés puis rejoignent la mer au rythme des marées.  Et cette année, du fait de la tempête et des conditions climatiques, la plage est recouverte d'énormes blocs de glace et il est difficile de se frayer un passage au milieu de tous ces glaçons et touristes , car le site en est envahi!!

Plusieurs jours passés sur place nous permettent de voir JOKULSARLON sous différentes lumières et entre autre d'assister à de merveilleux couchers de soleil ....

... ou alors d'avoir un ciel complètement plombé et de tomber dans le monochrome....

.... Mais, pour qui sait attendre, surmonter le froid et le vent glacial, marcher sur des centaines de mètres pour se rendre à l'extrémité du lagon un peu à l'écart des touristes, le spectacle est sur la plage, là où la lumière joue avec les blocs de glace et les ressacs.

Nous aurons la chance d'y voir des aurores boréales mais malheureusement, trop de vent qui déstabilise les trépied, rendant les photos floues et trop de touristes qui utilisent leurs lampes frontales, créant des lumières parasites. Le lendemain soir,  nous trouverons un site beaucoup moins fréquenté et ce sera un véritable festival pendant 2 heures.  Les aurores sont dues à des explosions solaires qui rejettent dans l’espaces des jets de plasma extrêmement chauds, se déplaçant rapidement dans l’espace et leurs rencontres avec les gaz de l’atmosphère produit ces bandes lumineuses dont la couleur dépend de la charge énergétique des particules et de la nature gaz.

Connaissez vous la légende des aurores: Depuis des milliers d'années, les hommes ont associé des légendes et des mythes aux aurores polaires. Ces croyances sont très différentes selon les peuples. En Europe, par exemple, lorsque les aurores apparaissaient, elles avaient une teinte rouge, qu'on a rapidement associé au sang, et donc à la guerre, synonyme de mauvais présage. Certains peuples n'y voyaient pas du tout ce côté néfaste. C'est le cas des shamans inuits du Canada qui prétendaient pouvoir y effectuer des voyages leur permettant d'entrer en contact avec les dieux. En Norvège, les samis pensent qu’elles proviennent du souffle des baleines de l’océan arctique, en Finlande elles sont dues à un renard arctique qui balaie la neige avec sa queue, en Amérique du Nord, les indiens voient leurs ancêtres morts danser dans le ciel à travers les aurores (plus celles ci sont rapides, plus leurs ancêtres sont joyeux) et les inuits du Groenland pensent que ce sont les âmes de leurs animaux favoris (phoque, béluga, baleine).


A quelques kilomètres de JOKULSARLON se trouve le site de la langue glaciaire du SVINAFELLJOKULL, prolongement de l'immense glacier VATNAJOKULL.

Un magnifique coucher soleil avec une lumière rasante, qui rehausse le bleu et le blanc immaculé des glaces, rien à voir avec les mêmes séracs que nous avions vu en été et qui paraissent "sales" et ternes à cause des poussières volcaniques http://ghislaine-photos.com/blog/2013/07/18/2014-02-islande-j5-skatafell-jokulsarlon-hofn


Cascade SKOGAFOSS (Skoga étant le nom de la rivière, signifiant « forêt », et foss signifiant « la chute d'eau ») est une cascade située sur la rivière alimentée par les glaciers MYRDALSJOKULL et EYJAFJALLAJOKULL. Elle se jette de ses falaises et tombe de 62m de hauteur en formant une chute d'une largeur de 25 mètres. La légende raconte qu’un colon aurait caché un coffre plein d’or derrière la cascade. De fait il semble parfois qu’on voit l’or scintiller. La chute est une des plus célèbres et des plus visitées du pays.

Après l'avoir vu sous la pluie, nous aurons la chance de la revoir sous le soleil avec, en prime, un arc en ciel formé devant ce rideau aquatique.


Lors de notre voyage en Islande en 2013, nous avions cherché cette fameuse épave d'avion mais nous ne l'avions pas trouvé car à l'époque elle n'était signalée sur aucune carte. Maintenant, victime de son succès (peut être une conséquence, de son apparition dans un clip de Justin Bieber), le site est indiqué mais interdit aux voitures et le propriétaire du terrain a construit un chemin de 4Km conduisant à la carcasse. Cela décourage un grand nombre de touristes, ce qui permet de préserver le site. L’épave de l’avion n’apparait qu’au dernier moment, et on a l’impression de ne jamais y arriver mais on ne va pas se plaindre car le paysage est tout de même magnifique.


Nous continuons notre périple vers l'Est en direction de HOFN, principal centre de service de la côte Sud-Est du pays. Cette ville est principalement tournée vers la pêche et en particulier la pêche du homard et de la morue.


Vers la pointe de STOKKNES, les superbes aiguilles enneigées de VESTRAHORN se reflètent à marée basse sur la plage noire du SKARDSFJORDUR.

VESTRAHORN est une des montagnes les plus photographiées du pays. Située sur la péninsule de STOKKNES, ses pentes raides se jettent dans un lagon et une plage de sable noir.

La pente de la plage est tellement faible que l'eau met énormément de temps à se retirer et ceci permet ainsi de transformer la plage en un véritable miroir où se reflètent les reliefs.  De petites dunes de sable noir se sont formées et de l'herbe a poussé.


HVANNADALLSHNJUKUR, mont célèbre d'Islande culmine à 2110m et apparait au bout d'une ligne droite de la route N°1 qui semble sans fin. L'Islande a une route principale: la route numéro 1, elle fait le tour de l'île et et elle est aussi le point de départ de plus petites routes menant à l'intérieur des terres ou vers les fjords. .

Sur la route à cette saison, nous ne verrons aucun moutons (ils sont au chaud dans les bergeries), par contre nous pourrons observer des rennes sauvages, très craintifs et difficiles à approcher ! Autrefois importés dans le pays, certains d'entre eux se sont enfuis ou ont été relâchés et font maintenant partie de la faune sauvage islandaise.

Il y a également les célèbres chevaux islandais, recouverts en hiver d'une épaisse fourrure pour les protéger du froid. Ce cheval islandais, qui n'est pas un poney est arrivé en Islande avec les Vikings il y a plus de 1000 ans et n'a jamais été croisé avec une autre race. Il possède la particularité d'avoir cinq allures: le pas, le trot, le galop, le tölt (allure marchée en 4 temps, confortable pour le cavalier qui n'est pas secoué lors d'un trajet long et permettant des vitesses variables) et l'amble. Ce petit cheval est très apprécié, car il est docile, courageux, endurant et intelligent.


Sur plusieurs kilomètres, la route longe les champs de lave moussue de l'ELDHRAUN (coulée de feu) qui est l'une des merveilles d'Islande.

Il s'agit d'un énorme champ de lave recouverte d'une épaisse couche de mousse douce et dense, vieille de plusieurs centaines d'année et pouvant résister à des conditions extrêmes.

En hiver, le vert fluo de la mousse se détache du blanc de la neige et ce champ de lave dessine une surface bosselée et chaotique avec des taches vertes disséminées et rappelant des formes humaines ou animales.

 

 


Haute de 32 mètres, la chute de GULLFOSS, littéralement "la chute d'or",  est alimentée par les eaux du glacier LANGJOKULL, qui ont creusé ici un canyon dans lequel plongent 2 larges cascades dans un bruit assourdissant, et qui produisent un nuage de vapeur scintillant souvent traversé par un arc en ciel.

C'est la chute la plus visitée d'Islande (un peu comme nous à Paris avec la tour Eiffel) et même si elle n’est ni la plus haute, ni la plus puissante, elle en reste néanmoins l’une des icônes du pays et elle fait partie des trois attractions principales du Cercle d'or. Touristes garantis !!! et drone interdit .


Une autre attraction dans le Cercle d'or: GEYSIR.

Sur ce site, il y a 2 geysers: le plus important, que nous ne verrons pas en activité ce jour là car il ne jaillit que 2 ou 3 fois par an. Auparavant, ses éruptions pouvaient atteindre 60 mètres mais le réservoir a été obstrué par les pierres jetées par les touristes et aujourd’hui le geyser jaillit 2 à 3 fois par an d’une hauteur moindre de 15m

Un autre geyser, beaucoup plus actif: STROKKUR qui a la régularité d'un métronome. Toutes les 5’, il propulse une colonne d’eau pouvant atteindre 30 mètres. Ce qui est le plus apprécié est la magnifique eau turquoise qui surgit juste avant que la vapeur ne la transperce. Aucun autre geyser ne présente cette particularité. Ce geyser est en fait un conduit souterrain terminé à la surface par un petit cratère. Ce conduit est en partie rempli d’eau, qui, chauffée à haute pression au fond du geyser, jaillit à la surface par intermittence. Puis le cratère se remplit de nouveau d’eau et le phénomène se reproduit.


Dernière étape du Cercle d'Or: THINGVELLIR, parc national à la fois un patrimoine géologique et historique de l'Islande .

Intérêt géologique du fait que le site est situé sur le point de rencontre entre les plaques tectoniques américaines et eurasiennes, de nombreuses failles résultent du mouvement des plaques (5mm par an).

Intérêt historique du fait que c'est dans cet amphithéâtre naturel que se réunissaient dès 930 les chefs des différents groupes peuplant l'île. Ils se réunissaient pour décider des lois, rendre justice, régler les conflits, se rencontrer, se mesurer dans des joutes qui dégénéraient souvent en bagarre, faire la fête, boire ou trouver une femme. C'est vraisemblablement le premier Parlement au monde.

C'est à THINGVELLIR que fut déclarée la république d'Islande le 17 juin 1944.


Et voilà, notre voyage se termine, des images pleins la tête et une seule envie revenir de nouveau sur cette île envoutante... Pour voir l'Islande en été: http://ghislaine-photos.com/#/new-gallery-1/

Et ne pas manquer le film de drone fait par Philippe, à voir sur son site http://philofdrones.com/


LAB 14

A la recherche d'une visite insolite ? Alors rendez vous au 140 Boulevard de Montparnasse où les anciens bureaux inoccupés de la poste ont été investis par une trentaine d'artistes, venant de l'art urbain, pour faire revivre temporairement ces lieux avant leurs démolitions. Ils vont s'atteler pendant deux mois à la création d’œuvres d'art urbain, laissant libre accès au public pour découvrir, pendant toute cette période, leur travail à l’œuvre.

Hanna Ouaziz, la fondatrice de l’agence Artana, était déjà à l’origine l'été dernier du projet La Réserve, un immense entrepôt à Malakoff dédié au street-art et qui avait remporté un immense succès. Cette fois, c’est sur deux étages que s’étend le LAB 14. Du sol au plafond, on retrouve des peintures, des collages, des assemblages, fruit du travail des différents artistes exposant. Même s’il y en a un peu partout et que cela semble un peu « bordélique »,  cet endroit quelque peu atypique est un vrai lieu de vie et d’art. Mais il faut se dépêcher car ce projet éphémère se termine le 28 Janvier

 

Dès l'arrivée au LAB 14 on est plongé au cœur même de l’exposition.

CANNIBAL LETTERS ouvre la danse avec son assemblage de boîtes aux lettres, de cartons postaux, de vieux sièges... histoire de nous rappeler que nous sommes dans les anciens bureaux désaffectés de la poste

Puis une sorte de forêt accueille le visiteur avec un arbre mystérieux … où des poissons pendent aux branches ! Un décor quelque peu féerique et imaginaire, signé de la main de ANIS.

La visite continue, et on se retrouve directement face à une panthère, à l'affut d'une éventuelle proie, (œuvre signée MOSKO, artiste urbain réputé pour ses fresques animalières sur les murs délabrées des villes) qui accueille ses visiteurs à travers un grillage, et qui nous invite à passer rapidement notre chemin si on ne veut pas finir entre ses griffes.

Face à elle, se tient une énorme araignée, qui ne nous donne pas envie de trop s'éterniser, Cette œuvre est signée ANTOINE BERTRAND et CLAIRE COURDAVAULT. Il est temps d'ouvrir ces portes mystérieuses qui nous amènent dans un monde irréel et coloré. Bienvenue dans le monde du street-art.


Au premier étage, une grande pièce colorée et pleine de mystères vous attend. Sous ses  nombreuses et folles couches de couleurs, se cachent des petites phrases non visibles à l’œil nu.

Un peu plus loin,  une accumulation d'objets poussiéreux ayant marqué ma génération, allant du minitel au téléphone à touche et aux premiers écrans d'ordinateurs volumineux, rappelle au visiteur que la modernité nous emmène dans un monde de consommation excessive.

Pas un seul millimètre de murs n'échappe à cette renaissance du lieu: Paperasses, vieux dossiers poussiéreux, vieilleries bureaucratiques ont disparu pour faire place à un univers vivant, fluorescent, coloré et parfois intrigant.

Les vitres deviennent des tableaux dédicacées où chaque artiste laissera sa signature;


Les artistes installent leurs œuvres dans la galerie en vue du vernissage proposé aux visiteurs


DEM DILLON, admiratif des formes et courbes du corps humain, exerce des moulages de corps de femmes. Il travaille avec des modèles, proches ou sur commande d'inconnues, désireuses de garder une empreinte de leurs corps.

La sculpture finale est ainsi un point de rencontre entre le réel du corps physique, le ressenti subjectif du modèle vis à vis de son corps et le regard propre de l'artiste.


Des installations en 3D et un voyage dans une Ortopark (fête foraine russe) univers rappelant plutôt Alice au pays des merveilles, retranscrit par l'artiste RETROGRAFFITISM


Au fur et à mesure de la déambulation, on passe d'un monde à l'autre. Les artistes EVAZE et SIR ont recrée un nouveau style d'appartement en s'amusant à marier le côté urbain avec graffitis et pochoirs et l'utilisation de bois et d'objets de récupération .


MADEMOISELLE MAURICE nous emmène dans les étoiles avec ses origamis disposés de façon à ce que cela ressemble à une constellation et en jouant sur des jeux de miroir pour créer l'espace infini du cosmos


ONSEPT NOKA construit un gigantesque éléphant déstructuré, révèlant en son sein une surprise pour qui veut bien aller voir ce qui se cache derrière.


La « chapelle du Dieu hibou » de SNEZ et MITTOO, invite le visiteur au recueillementDans une ambiance feutrée et tamisée, on se retrouve dans une sorte de forêt enchantée, avec des meubles en bois, et des têtes de hiboux un peu partout. Un trône est même mis en place, une grande tête de hibou le dominant, de quoi nous transporter totalement dans un autre monde.


MORNE nous invite à un voyage dans un monde onirique, multicolore et abstrait dans cette cette salle psychédélique avec des miroirs au sol, nous coupant du réel et nous faisant perdre nos repères.


BOJAN avec « le paradis et l’enfer »


PHOTOGRAFFEE est le fruit d’une rencontre entre un photographe baroudeur et un collectif du street-art. ALEX PERRET est un artiste photographe urbain qui, lors de ses nombreux voyages, capture des tranches de vie et des instants fugaces du quotidien. A travers son objectif, ces moments banals et inattendus passent de l’ordinaire à l’extraordinaire.

A ces clichés déjà lourds de sens, les street artistes viennent y apposer leurs couleurs et leurs formes, propre à chacun. Mais loin d’être une simple apposition, ils s’imprègnent du travail du photographe et se l’approprient.

 

Ainsi, chacun à leur manière, ils retransmettent des sensations que leur font ressentir les scènes photographiées en se laissant inspirer par les histoires racontées de ces tranches de vie capturées. Entre couleurs, motifs et trompe-l’œil, par leur curiosité et la liberté inhérente à leur Art, les artistes nous rendent compte d’une réalité toute vraie mais toujours personnelle et nous invite à partager leur vision de ces œuvres.


Le collectif LAB 14 a également investi les extérieurs et SEIZE HAPPYWALLMAKER a conçu un ballon géant gonflé de 5 mètres à l'hélium qui s'anime de jeux de couleurs à la tombée de la nuit.


FDKL utilise quantité de magazines, journaux, flyers et affiches, qu’il colle, décolle et recolle. Et il se plait à dessiner des silhouettes qu’il habille de collages d’anciennes revues des années 20 à aujourd’hui et de peinture. Les supports et la manière dont ses personnages sont positionnés revêtent la même importance. Il ne néglige ni le fond, ni la forme, ni l’ensemble et surtout pas le détail, car il aime avant tout ce qui est dissimulé et ne se dévoile pas au premier regard.

 

 



Je ne peux donc que vous conseiller d'aller visiter ces locaux avant leurs démolitions afin de découvrir une nouvelle facette de ces bureaux qui ont du être témoins de nombreuses émotions et qui révèlent aujourd’hui une joie de vivre et grande qualité artistique .

Merci aux artistes


Salon mondial du tatouage 2016


Ce week-end du 4 Mars 2016 à Paris, s'est tenu le salon mondial du tatouage, considéré pour certains comme le dixième art.

En 2013, le tatoueur Tin-Tin (le tatoueur des stars: les plus grands sont passés sous ses aiguilles, de Johnny Halliday à Florent Pagny, en passant par Kad Mera, Jean Paul Gauthier, Alizée, Pascal Obispo...) fait le pari de réanimer le Mondial du tatouage, en convoquant, après 13 ans d’absence dans la capitale, les artistes des quatre coins du globe. Premier rendez vous est donné aux parisiens au centre 104 en 2013. Deux ans plus tard, le salon double sa capacité d’accueil, le centre 104 devient alors trop petit pour accueillir autant de visiteurs, aussi en 2015 il investit la Grande halle de La Villette en son intégralité. Fort de son succès, ce rassemblement est passé de 15 000 à 35 000 visiteurs en deux ans, et entend grandir encore cette année et battre le record mondial d’affluence !

Depuis une dizaine d'années, le nombre de personnes tatouées en France a explosé, banalisant presque le fait de se graver la peau. Ici, on est au-delà de la mode ou du phénomène de société. C'est la communauté du tatouage qui se retrouve soit pour se faire immortaliser l’œuvre d'un des 350 tatoueurs reconnus exposant à l'événement, où seulement pour jeter un œil et découvrir de nouveaux artistes.


Pour les curieuses comme moi, c'est l'occasion de faire une série de photos et d'immortaliser ces rencontres surprenantes au détour des allées, pour les aficionados du tatouage, c'est l'occasion de rencontrer des grands noms de tatoueurs et de trouver une partie encore libre sur leurs corps pour graver un nouveau tatouage. Il y a aussi les "débutants" qui vont tenter leurs premiers tatouages tout en sachant que ça fait mal....


L'intérêt de ce Mondial, c'est qu'on peut s'y faire tatouer. Sur rendez-vous pour les plus grosses œuvres, mais aussi sans, en choisissant des motifs plus petits, appelés des flashs, faisables sur le moment. Les séances peuvent donc aller du remplissage d'un dos entier à une petit rose à la pointe de la clavicule, d'une cuisse remplie à un poignet sobrement décoré.
Manque d'inspiration pas de problème, les tatoueurs ont des book avec leurs réalisations et il n'y a plus qu'à choisir.  Mais si la personne veut un tatouage unique et personnalisé partir d'une photo, d'un dessin ou même d'une simple idée, le tatoueur peut alors réaliser un modèle unique mais le prix sera beaucoup plus élevé.

Le prix du tatouage dépend de facteurs multiples : taille, emplacement, renommée du tatoueur, renommée du salon… Certains tatoueurs fixent le prix en fonction du temps passé pour réaliser le tatouage, en annonçant un tarif horaire (environ 100 euro de l'heure) le prix définitif du tatouage étant donc connu une fois qu’il est terminé. Certains artistes travaillent très vite, d’autres plus lentement, sans que cela change forcément le résultat. D’autres tatoueurs fonctionnent par surface, et annoncent tout de suite un prix. Le tatouage couleur sera plus cher que le tatouage en noir et blanc, une surface plane comme le dos est plus facile à travailler qu'une malléole de cheville par exemple, un motif complexe nécessite plus de temps, plus d'encre ...


Parmi le brouhaha des visiteurs, on peut entendre le bruit des dermographes (appareil constitué de multiples aiguilles attachées à une barre avec un canon électrique faisant pénétrer ces aiguilles sous la couche la plus haute de l’épiderme pour insérer l'encre du tatouage), mais aussi les plaintes des tatoués, allongés sur le ventre ou sur le dos, le visage et les mains crispés de douleur. Cependant,  toutes les parties du corps ne sont pas égales face à la douleur: les avant-bras, les biceps, les pectoraux ou les épaules sont largement moins sensibles que les genoux, le ventre ou le bas des mollets. Mais c'est le prix à payer pour revisiter son corps.


Lors de ce salon, est organisé un concours de tatouage encadré par un jury de légendes dans le monde du tatouage avec l'élection du meilleur tatouage, catégorie couleur et noir et blanc. Il y a également des stands pour professionnels, guitares décorées par des tatoueurs, des concerts de musique, des stands de présentation de crèmes de soin...

Concernant les styles, de nouvelles tendances apparaissent, souvent basés sur des lignes et des résultats proches de la peinture abstraite.


Le tatouage japonais traditionnel est entièrement réalisé à la main avec de fines aiguilles, de l’encre de charbon et des pigments de couleur. L’outil est une sorte de manche en pointe, en général en métal mais autrefois en bambou, au bout duquel sont insérées ces aiguilles dont le nombre dépend de la taille du tatouage. Suivant le type de travail et la partie du corps concernée, le tatoueur peut utiliser de 5 à 36 aiguilles. L’encre utilisée est toujours la même encre noire depuis 300 ans.

Cette technique traditionnelle n’est désormais que peu utilisée par les tatoueurs, car elle nécessite des techniques et des connaissances spéciales. Elle est également réputée très douloureuse : 80% des tatouages entrepris par cette méthode sont inachevés du fait de la douleur qu’ils impliquent.

 


Pour ce qui est de l’ irezumi, ce type de tatouage est moins courant car cher, long et douloureux à réaliser. C'est une technique de tatouage unique en son genre qui fait que le motif recouvre entièrement le corps tout en restant discret. Très couteux, un irezumi sur l’ensemble du corps peut couter jusqu’à 28 000 euros et nécessiter plusieurs années de tatouages. Long et fastidieux à réaliser un irezumi sur l’intégralité du corps nécessitera plusieurs mois ou années de travail.
En fonction de l’effet désiré, le nombre et l’épaisseur des aiguilles différera.
Un tatouage complet recouvre tout le corps sauf les mains, les pieds, le cou, et une bande centrale au milieu du torse . De ce fait, quand quand la personne est habillée, rien ne transparait.

Maintenant, à vous de décider si ça vous tente, moi personnellement, je préfère être spectatrice plutôt qu'actrice.

Meet Up- Portraits à la galerie Vivienne

Le concept est simple.  Pour chaque « Meet Up », une dizaine de modèles bénévole se mettent à la disposition des photographes, amateurs ou professionnels et en échange, nous leur fournissons nos meilleurs clichés afin qu'ils enrichissent leurs portfolios. Je vous emmène dans les galeries couvertes et le parc du Palais Royal.

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