Je suis parti, et pour toi, le temps s’arrête
Tu me pleureras tous les jours
Tu me prieras
Tu me rendras visite
Tu me fleuriras
Puis peu à peu, le temps reprendra ses droits
Il viendra m’effacer de ta mémoire
Tes visites s’espaceront
Du monde des morts, je passerai au monde des oublis
Mais peut-être qu’un jour
Je reviendrai au monde des vivants
Si le cimetière du Père Lachaise est aujourd’hui très populaire, cela n’a pas toujours été le cas. À son ouverture, les parisiens boudaient cet espace situé, à l’époque, hors de Paris et dans un quartier populaire. Si bien que trois ans après son ouverture (en 1804) le cimetière ne comptait que 62 tombes. Pour séduire et attirer les parisiens, la mairie de Paris y transféra les dépouilles de Molière et La Fontaine. Une idée brillante puisque dès 1830 on dénombra 33 000 tombes !