Une nuit un peu agitée dans notre tente de luxe avec des bruits de pas au dessus de nos têtes, des rugissements, des hurlements de hyènes, des bagarres de babouins, des bramements, autant de bruits qui pourraient nous paraitre effrayants si nous dormions à la belle étoile. Nous attendons donc que le jour se lève pour quitter notre tente car nous avons "interdiction" de sortir avant le lever du soleil du fait que le lodge n'a aucune clôture et que les animaux peuvent venir nous rendre visite.
Un petit déjeuner auprès du feu et nous voila partis pour de nouvelles aventures. Petite fraicheur matinale mais quelle lumière! Nous empruntons plusieurs ponts en bois, juste suffisamment larges pour la voiture et un peu défoncés par endroit, tiendra, tiendra pas?
Des girafes sont déjà en train de déjeuner et de savourer les feuilles des acacias qu'elles seules peuvent atteindre du fait de leurs grandes tailles.
Et soudain, notre ranger s'arrête, sort de la voiture, se met à la contourner, le regard au sol: il y a des traces de lion toutes fraiches. Nous voila partis donc à la "chasse" au lion. Quelle excitation!!
Rapidement, nous le trouvons: il est là, seul, au milieu de la savane, majestueux, tranquille, à profiter des premiers rayons du soleil. Nous nous arrêtons à quelques mètres de lui. Imperturbable, il se laisse photographier sous tous les angles, se laissant admirer, sans aucune crainte car il n'a pas peur de l'homme, il sait qu'il est protégé et que nous ne lui ferons aucun mal.
Nous restons un bon moment à l'observer, conscients de la chance que nous avons de vivre une telle rencontre.
Puis subitement, il décide de changer d'endroit et tranquillement il contourne une petite mare pour continuer son chemin dans le marécage, seul le bruit de ses pas dans l'eau retentit dans la savane, nous sommes tous subjugués par une telle force et une telle beauté.
Séance photo terminée, comme les stars, il faut savoir se faire désirer et notre lion décide alors de nous quitter et de s'enfoncer dans le bush, au milieu de la végétation, où nous le perdrons de vue.
Nous continuons notre "game" et nous rencontrons un troupeau de zèbres, effarouchés par notre présence.
Le zèbre est un animal très craintif qu'il est difficile d'approcher et c'est pour cette raison qu'on le trouve très souvent avec des girafes car il se sent en sécurité avec ce grands animal, capable de voir le prédateur s'approcher.
Les lions, guépards, lycaons, et hyènes sont les principaux prédateurs dangereux pour les zèbres mais ces prédateurs ne s'attaquent qu'aux individus vulnérables (les individus agés ou malades, des jeunes ou des femelles en gestation) car un zèbre en bonne condition physique a plusieurs moyens de défense contre ses ennemis: il possède une très bonne vue diurne, une ouÏe excellente, un bon odorat et il court très vite. Il peut ainsi tenir une vitesse de 40Km/h sur une très longue distance ou, en cas de danger, galoper à 60Km/h et même faire des pics à 80Km/h pour semer une lionne qui court presque aussi mais qui n'aura pas l'endurance necessaire. Pour se défendre, il peut aussi mordre ou d'un coup de sabot, briser la mâchoire d'une lionne . Leurs rayures provoquent une sorte d'effet stroboscopique, rendant les animaux difficiles à repérer lorsqu'ils courent en groupe.
Pause déjeuner ou nous pourrons encore observer de nombreux oiseaux
Le bucorve du Sud, est un grand oiseau, facilement reconnaissable par son plumage noir et les vives taches rouges de la peau nue du visage. C'est une espèce très vulnérable, confinée essentiellement dans les réserves et les parcs nationaux
Notre game se poursuit , les yeux rivés sur la savane, à l'affut d'animaux. Nous croisons un troupeau d'impalas profitant de la tranquillité de ce moment de la journée où le risque d'être attaqué par un prédateur est minime.
Dur, la vie des impalas mâles avec cette trentaine de femelles qui lui appartiennent et qu'il faut parfois protéger des autres mâles qui aimeraient bien agrandir leurs harems.
Une jolie rencontre mais je ne connais pas le nom de cet animal, c'est une variété de renard mais je ne sais pas laquelle
Nous profitons de la pause déjeuner pour faire voler le drone et faire découvrir à nos hôtes leur lodge vu du ciel, ils n'en reviennent pas ! !
Notre safari de fin de journée n'est pas très productif, pas de fauves, seulement des herbivores et des oiseaux mais ce n'est pas grave, nous en avons déjà eu plein les yeux. Ce petit oiseau noir et blanc est un vanneau armé, il vit sur les berges des plans d'eau douce, sur le sable, dans la vase ou l'herbe rase.
Il se nourrit d'insectes, de vers, de mollusques et de petits crustacés, et ce toujours au pas de course.
Et la soudain , le paradis sous nos yeux, un véritable jardin d’Éden qui abrite une multitude d'oiseaux. toutes ces espèces différentes cohabitent entre elles, en parfaite harmonie,
Le jabiru d'Afrique, de la famille des cigognes, est un des plus grands oiseaux du continent africain. Avec ses longues pattes, il peut franchir plus d'un mètre en une seule enjambée et se nourrit comme les grands hérons, en marchant lentement dans les eaux peu profondes. Il peut pêcher des poissons pesant plus d'un kilo. Pour se faire, il remue le fond de l'eau avec ses pattes, le bec entrouvert et en partie immergé. Il repère une proie et la saisit en un clin d’œil. Patient, il peut rester immobile un long moment en attendant qu'un poisson passe à sa portée
le traditionnel coucher de soleil, toujours aussi beau