Notre hôtel étant situé au bord des mini cratères, nous en profitons pour faire voler le drone avant de reprendre la route.
Ce sont des mini volcans qui ne dépassent pas les 10 mètres de haut mais ce sont des pseudo cratères car à l'intérieur, il n'y a aucune cheminée de lave en dessous.
Parcours facile sur la route 1 pour nous rendre à la cascade de GODAFOSS (chute des dieux)
Cette cascade est à mi chemin entre MYVATN et AKUREYRI et elle nous parait insignifiante après tout ce que l'on vient de voir, mais c'est un peu la seule attraction dans le coin. Lumière pourrie pour les photos mais tant pis...
Cette cascade est liée à l’histoire qui raconte qu’en l’an 1000, les chefs de clan réunis à l’alping (le parlement) décident de renoncer au culte de leurs dieux et de se convertir à la religion chrétienne. Au retour de l’alping, un des chefs fit le geste symbolique de jeter les effigies des dieux (god) nordiques devenus païens dans cette cascade (foss)
Ces chutes font 12m de haut sur 30 mètres de large
Nous nous retrouvons à AKUREYRI à l'heure du déjeuner. Après plusieurs jours passés en pleine nature ou nous ne croisons que très peu de gens et de voitures, nous éprouvons une étrange sensation de nous retrouver dans une ville.
AKUREYRI est la 2ème ville d'Islande (environ 15000 habitants), et nous allons en profiter pour nous balader dans la rue piétonne du centre ville et faire quelques achats; comment résister à tout ce que propose la boutique 66° North, boutique islandaise de vêtements de randonnée, genre vieux campeur
La ville est située au fond du fjord de EYJAFJORDUR et elle est entourée de montagnes enneigées.C'est une ville très dynamique reposant sur l'agriculture, la pêche, et l'industrie de transformation du poisson. Malgré sa position très septentrionale (elle n'est qu'à une centaine de kilomètres du cercle polaire) elle bénéficie d'un climat très agréable en été, frolant les 20 degrés, par contre en hiver les températures sont très basses. C'est à AKUREYRI que se situe la plus grande station de ski
Notre route se poursuit au milieu de champs verdoyants entourés de montagnes ou alors en bordure de mers d'un bleu profond, que de contrastes de couleurs..
Notre dernière halte de la journée: GLAUMBAUER.
C'est une ancienne ferme transformée en éco- musée. C’est un ensemble de fermes traditionnelles du 18 et 19ème siècles, reliées entre elles par un long couloir.
Ces constructions sont en bois, mais le manque de bois de chauffage et de construction a contraint les Islandais, des siècles passés, à enterrer leurs fermes et à rétrécir la taille des fenêtres pour les protéger du froid. Le toit est recouvert d'épaisses couches de tourbe sur lesquelles pousse du gazon. Le gazon peut, dans certaines régions, durer plus d'un siècle. Cet épais tapis sert à imperméabiliser et protéger l'édifice. L’inclinaison du toit est calculée pour éviter l'infiltration des eaux de pluie.
La famille du fermier et les domestiques dormaient, mangeaient et travaillaient dans la même pièce, assis sur leur lit qu'ils partageaient souvent à deux. Les femmes dont les travaux de couture et de filage requéraient plus de lumière étaient du côté des fenêtres tandis que les hommes cardaient la laine ou faisaient des cordages. Les objets personnels cachés sous l'oreiller y étaient autant en sécurité que dans un coffre-fort grâce au respect et au code de conduite obligatoire pour vivre sans heurts dans une telle promiscuité.
L'ensemble est composé de plusieurs pièces aménagées comme l'étaient les fermes du XVIIIe siècle. La cuisine, le garde manger, comme les chambres, témoignent de la vie dure que les habitants de l'île pouvaient mener
Juste à côté, une petite maison abrite un charmant café, conseillé par le Routard. On 'y arrêtera pour déguster des gâteaux et des pains maison.